Monsieur Paul Chardome (Paul François Joseph Léonard) | ||||||||||||||||||||||
Né à Verviers, Belgique le 22/10/1885. Décédé à Rupelmonde, Belgique le 13/08/1974. Enterré à . | ||||||||||||||||||||||
Biographie | http:/www.kaowarsom.be/documents/bbom/Tome_VIIb/Chardome.Paul_Francois_Joseph_Leonard.pdf Het was na de Eerste Wereldoorlog dat Paul Chardome, een burgerlijk scheepsbouwkundig ingenieur in beeld kwam. Hij was geboren op 22 oktober 1885 in Verviers als zoon van een onderwijzer maar ging in Sint-Hubert wonen. Hij begon zijn loopbaan bij Cockerill maar onder de oorlog vluchtte hij met zijn familie naar Schotland. Toen hij terug kwam werkte hij nog even op Cockerill om dan naar Rupelmonde te komen en begon de Chantier Naval uit te bouwen tot een bedrijf dat bekendheid verwierf over gans de wereld. Paul Chardome had in zijn privé-leven wel heel wat pech. Tussen 1920 en 1925 verloor hij twee vrouwen. Zijn eerste vrouw was Marthe Van den Bossche uit Gent en zijn tweede heette Henriëtte Leytens uit Antwerpen. Bovendien verloor hij ook twee kinderen. Toch bleef zijn ideaal CNR groot maken en dat gaf hem moed. Hij vond het als zijn taak te zorgen dat de mensen uit de streek werk hadden. Hij hertrouwde nog eens in 1925 met Alice Durlet en kreeg er vier kinderen bij. Tussen de twee wereldoorlogen in, bouwde hij de Chantier Naval de Rupelmonde uit tot een benijdenswaardig bedrijf. Arbeid nog moeite waren hem teveel om orders binnen te halen, en de werf bekendheid te doen genieten in het buitenland. De heer Chardôme was ook de man die er in slaagde specialisaties in te voeren. Zo slaagde hij erin het patent naar Rupelmonde te halen van de kortstraalbuis, de bijna over de hele wereld gekende Tuyere Kort. Kort was de naam van de Duitse ingenieur, die het patent van de uitvinding verhuurde aan de CNR. Door deze straalbuizen te plaatsen verhoogde de trekkracht van deze sleepboten aanzienlijk. Tijdens de Tweede Wereldoorlog was het weer de tegenslagen verwerken. Op de werf viel er zelfs een dode. Het werd erg zwaar toen de Duitse bezetters CNR verplichtte om ook voor hen schepen te bouwen. Jonge krachten werden weggehaald om naar Danzig in Duitsland te gaan werken. Na de oorlog kon Chardome zich verder inzetten voor de modernisering van de scheepswerf. Er kwamen ook terug bestellingen voor Belgisch Congo. Paul Chardome ging met pensioen op 31 december 1960 maar bleef wel bestuurder tot in 1973. Het was Jean Verbraken, schoonzoon van Paul Chardome, die directeur werd. Op 23 augustus 1974 overleed Paul Chardome op 88-jarige leeftijd. Met deze pionier van de scheepswerf zijn naam te verbinden aan de CNR-site zal de herinnering aan deze plek aan de Schelde steeds levendig worden gehouden. (Rolf Duchamps) Témoignage de sa fille Betty LEDERER-CHARDOME, dans "Terres entre Wamme et Lhomme" (n⁰19 octobre 2010) «Paul CHARDOME est né à Verviers le 22 octobre 1885. Il est né d'un second mariage, son père ayant perdu sa première épouse en couche. L'enfant a survécu, il fut le poète Emile CHARDOME. De ce second mariage naquirent quatre enfants: Paul, un garçon décédé en bas âge et deux filles, dont Jeanne, décédée à l'âge de 10 ans d'une pneumonie, et Léonie. Son père était instituteur à l'Institut St Hubert à Verviers. Paul grandit donc dans un milieu aisé. Paul grandit en fréquentant les écoles, mais il détestait Verviers, prétextant qu'il y sentait mauvais, à cause du rouissage de la laine dans la Vesdre. Il avait un oncle et deux tantes à St Hubert. C'est ainsi qu'il passa toutes ses vacances là-bas et qu'il prit ce pays en grand amour. Il adorait se promener dans la forêt de St Hubert et on peut dire qu'il a communiqué cet amour de la forêt à ses enfants. Après avoir terminé ses humanités, Paul se sentit la vocation d'ingénieur civil et naval. Pour ce type d'études, il devait suivre les cours à l'université de Gand, ce qui à l'époque était une vraie aventure, car il habitait Verviers. Il s'en ouvrit à ses parents : son père ne voulait pas en entendre parler, mais sa mère le poussa tant et si bien que la maman et Paul eurent gain de cause. Paul fit donc ses études à Gand. Comme il se doit, il y rencontra une charmante jeune fille et son diplôme en main, Paul épousa en 1910 Marthe van den BOSSCHE. Ils furent très heureux et eurent beaucoup d'enfants. En 1914, le couple a fuit en Hollande à cause des bombardements sur Anvers. De la Hollande, ils arrivèrent à fuir en Ecosse, à Glasgow, où la famille séjourna pendant quatre ans, Paul ayant trouvé une situation dans un chantier naval. La guerre terminée, la famille se réinstalla à Rupelmonde. Hélas, en 1920, à la septième couche, la maman et l'enfant perdirent la vie. A ce moment, Paul CHARDOME était directeur du chantier naval de Rupelmonde, où il résidait. Paul se remaria avec Henriette LEYTENS. Celle-ci ne vécut avec lui qu'un an et demi, et mourut de phtisie. Paul CHARDOME se maria une troisième fois, toujours avec une charmante personne, Alice DURLET, avec laquelle il eut encore quatre enfants. Toute cette petite famille s'entendait à merveille. Paul CHARDOME achète en 1938 la maison appelée « les Buis », située rue Roly 9 à Grune. Depuis toujours, Paul CHARDOME aimait la photographie. C'etait son hobby. Après la guerre de 40-45, il se prit d'enthousiasme pour le cinéma, et c'est ainsi qu'il imagina faire un film sur les habitants de Grune, où il passait ses vacances. Paul CHARDOME a eu une vie professionnelle bien remplie et très intéressante. Il fut le président-fondateur de l'Union Belge des Ingenieurs Navals. Il fit plusieurs voyages lointains: au Congo belge en 1951, au Soudan Français en 1952, et enfin au Pakistan oriental et occidental et en Inde en 1955. Il a aussi tourné des films lors de ces voyages. Paul CHARDOME s'éteint le 13 août 1974, à l'âge de 89 ans. C'était un homme très ouvert aux autres.» | |||||||||||||||||||||
Marthe Van den Bossche (30/07/1879-18/10/1920) | ||||||||||||||||||||||
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Henriette Leytens (18/07/1889-13/11/1923) | ||||||||||||||||||||||
Alice Durlet (24/08/1890-12/02/1964) | ||||||||||||||||||||||
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