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| Monsieur Pierre Van Welssenaers (Pierre ) | ||||||||
| Né à Schaerbeek, , , , Belgique le 11/04/1885. Décédé à Overijse, , , , Belgique le 07/06/1959. Enterré à Overijse, , , , Belgique. | ||||||||
| Biographie | Officier de Cavalerie Notes individuelles Pierre Van Welssenaers est né à Schaerbeek, le 14/03/1886. A seize ans, sorti brillamment de ses humanités au Collège Saint Louis de Bruxelles, et notamment 1er en mathématiques, Pierre voulait entrer à l?armée et devait normalement passer par l?École Militaire. Il était cependant trop jeune et de ce fait, devait attendre une année avant de pouvoir y entrer. De plus, disait-il, il n?était pas certain d?être versé dans la Cavalerie s?il passait par l?École Militaire, ce qu?il voulait par-dessus tout. Le 15/05/1902, Pierre Van Welssenaers s?est donc engagé comme volontaire et est intégré dans le 2ème Régiment de Lanciers, à Liège, Régiment de Cavalerie, pour une durée de huit ans, un mois et dix-sept jours. Pierre va alors avoir seize ans. Au début de sa carrière militaire, il reçoit sa formation de cavalier à la célèbre École d?Équitation de Ypres. Depuis 1847, les officiers de Cavalerie et de l?Artillerie de Campagne recevaient là leur formation dans le domaine des sports équestres et militaire. De très grands cavaliers sortent de cette école dont on peut dire qu?elle est à la Belgique ce que le Cadre Noir de Saumur est à la France. Pierre était avant tout un cavalier, et a participé à ce titre à maints concours hippiques militaires de prestige dont il est sorti auréolé de prix. Sa carrière de cavalier a été interrompue au moment de la guerre de 14-18, alors qu?il venait de gagner un Grand Prix International en France (Cambrai ? 1913). Il avait également suivi des cours pour devenir instructeur d?équitation dans la cavalerie, et avait été ensuite sélectionné pour une seconde année au terme de laquelle il devait devenir professeur des instructeurs (cinq chevaux à monter tous les jours dès cinq heures du matin !). Il s?amusait aussi à monter des attelages de cinq à six chevaux au Cirque pour des ?uvres de charité, ou courait clandestinement en jockey dans les hippodromes (ce qui était évidemment interdit pour un officier)? Bref, il passait à l?époque le temps comme il l?aimait. Toujours essayant, même pendant la guerre, de participer à des concours hippiques, il fut sélectionné en 1919 pour l?équipe belge aux Inter-Allied Games de Paris, premiers Jeux Olympiques simplifiés après la guerre. Il s?y distingua dans plusieurs épreuves sur son cheval Karysta. Au nombre de ces épreuves : celle d?endurance, qui consistait à parcourir une distance de 55 km en moins de 4 heures, pour laquelle il obtint le maximum des points. Tout en poursuivant sa carrière militaire, et même une fois retraité, Pierre Van Welssenaers a continué à présider et organiser des concours hippiques (également ruraux). Il fut notamment nommé Juge à vie au Cercle l?Écuyer (Bruxelles). En 1959, la santé de Pierre Van Welssenaers devient préoccupante, et il décède dans sa maison, à Maleizen-Overijse,le 7/06/1959. Son ami le colonel aviateur Teddy Franchomme lui rend alors un dernier hommage dans la revue « La Voix des Chevaliers » dont voici la teneur : Mon général, Au nom de la Fédération nationale des Chevaliers avec glaives, dont j'ai l'honneur d'être le président national, nous sommes venus, Monsieur le 1er vice-président fédéral Van Damme , Monsieur le secrétaire fédéral Everaerts, et moi, accompagnés d'une délégation de Chevaliers avec glaives, entourant notre drapeau fédéral et le drapeau de la section provinciale du Brabant, vous adresser un dernier hommage ému. Nous étions fiers de vous compter parmi nous, vous, le combattant sans peur et sans reproche, le patriote ardent, le chef et le camarade au coeur généreux. Vous étiez un magnifique exemple pour nous tous . Nous étions heureux quand vous veniez vous mêler à nous, participer à nos réunions et à nos cérémonies patriotiques. Nous vous revoyons, tel que vous étiez encore , il y a quelques jours à peine, vif, allant, toujours optimiste et bienveillant, étonnamment jeune et alerte, et tellement "cavalier". Cavalier, vous l'étiez de toute votre âme, mon général, de tout votre coeur, de tout votre bel enthousiasme. Pendant les années qui ont précédé la première guerre mondiale, vous preniez part brillamment à tous les concours hippiques nationaux et internationaux, à tous les rallyes équestres, et vous étiez célèbre par votre audace, votre science et votre connaissance approfondie du cheval, par votre finesse de cavalier et votre allant incomparable. Dès les premiers jours de la guerre 14-18, vous vous êtes distingué tout de suite par votre bravoure, votre courage réfléchi, votre mépris du danger et de la mort. Les reconnaissances d'officier du lieutenant van Welssenaers, du 1er régiment de Chasseurs à cheval, effectuées loin derrière les lignes ennemies, sont restées célèbres dans les annales de la Cavalerie et de l'Armée belge. Les plus belles citations, les plus hautes distinctions honorifiques ont récompensé, à juste titre, ces beaux états de service, cette brillante carrière exemplaire d'officier, consacrée toute entière au ROI et au Pays. Quel magnifique palmarès : Huit cevrons de front Grand officier de l'Ordre de Léopold II Commandeur de l'Ordre de Léopold Officier de l'Ordre de la Couronne avec palme et glaives Croix de guerre avec trois palmes et plusieurs citations Officier de l'Ordre de Léopold II avec glaives Croix de l'Yser Croix du Feu Croix militaire de 1ère classe..., et tant d'autres. Mais en 1940, une deuxième guerre mondiale bouleverse et ravage de nouveau notre patrie. Vous êtes au premier rang de ceux qui luttent désespérément et qui combattent farouchement un ennemi, hélas trop nombreux, trop puissant. Quand l'armée belge se voit forcée de capituler, écrasée par des milliers d'avions, des milliers de tanks et de canons, privée de ravitaillement, à bout de munitions, vous avez été de ceux qui n'ont pas voulu se reconnaître vaincus, et dès les premiers mois de l'occupation, vous êtes entré dans les rangs de la Résistance, de la vraie Résistance, qui continuait par tous les moyens, la lutte contre l'ennemi. Vous ne parliez jamais de toutes ces choses magnifiques que vous avez faites, mon général, pendant ces quatre longues années sombres, car vous étiez profondément et sincèrement modeste. Avec votre belle mentalité d'officier, vous estimiez que vous faisiez tout simplement votre Devoir. Mais Sa Majesté le Roi a voulu reconnaître de façon toute spéciale cette magnifique attitude patriotique et cette bravoure exemplaire, en vous décernant une des plus hautes distinctions nationales, la plaque de Grand Officier de l'Ordre de la Couronne avec Rayure or, au titre de la Reconnaissance nationale, et la Croix civique de 1ère classe 40-45, avec citation à l'Ordre du jour du pays. Et aujourd'hui, mon général, nous voici tous réunis, vos amis, vos anciens, vos frères d'arme, tous ceux qui ont eu l'honneur de servir sous vos ordres et qui vous aimaient.... Nous nous inclinons respectueusement devant l'immense chagrin de Madame van Welssenaers, la douce et admirable compagne de toute votre vie, devant la douleur de vos enfants, de votre fils Jean, dont vous étiez si fier, et qui continue si bien les belles traditions d'honneur, de noblesse et de bravoure des van Welssenaers. Au moment où vous quittez pour toujours cette maison familiale si accueillante, où vous nous receviez si simplement, si affectueusement, c'est avec une poignante émotion, dont je ne suis plus maître, que je vous dis, avec une profonde et déférente amitié "au revoir" mon général. | |||||||
| Mathilde Brandenburg (28/05/1887-18/12/1970) | |||||||
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| Source 1 lapommerage |
