Monsieur Ernst Moes (Ernst Wilhelm) | ||||||||
Né à Mentzerath (Prusse), , , , le 03/04/1760. Décédé à Zgierz, , , , Pologne le 26/06/1840. Enterré à . | ||||||||
Biographie | Occupait un poste commercial aux usines textiles Bernhard Scheibler à Monschau Notes individuelles La famille Moes était donc très active dans l'Église Évangélique d'origine luthérienne, du 17ème siècle jusqu'à la fin du 18ème. C'est à partir de Ernst Wilhelm que la vocation change et que enfants et descendants se muent en hommes d'affaires avertis. Ernst Wilhelm, après avoir fait des études de professeur notamment en langue française et une partie de ses études de théologie, envisageait de remplacer son père comme pasteur à Menzerath-Monschau. Un autre fut nommé, mais Ernst Wilhelm obtint par contre un poste commercial aux usines textiles Bernhard Scheibler à Monschau, firme qui employait alors six mille personnes. Il était un peu, par alliance, de la famille des drapiers Scheibler, son oncle Gaspar Ernst Moes ayant épousé la soeur de Johann Heinrich Scheibler, surnommé « le roi sans couronne du drap en Europe » (cf « Monschau und das Monschauer Land », Horst Ziethen Verlag), bâtisseur de la Maison Rouge (Rote Haus) de Monschau, célèbre bien au-delà des frontières pour son architecture, son célèbre escalier, ses meubles. Cette superbe maison est le symbole de la ville de Monschau. Le bâtiment était à la fois maison d'habitation, comptoir et site de production du plus puissant drapier Johann Heinrich Scheibler qui rendit célèbres les draps de Monschau. À l'arrière du bâtiment, on peut encore voir les canaux d'injection d'eau alimentant les salles de lavage et de teinture de la laine dans la cave. Aujourd'hui, la maison est un musée où l'on peut découvrir de Pâques à novembre le somptueux aménagement de la demeure Ernst Wilhelm Moes, marié depuis 1803 à Anna Maria Voss, perdit son emploi après trente quatre ans d'activité dans la firme. Ne trouvant pas d'emploi dans le pays, il partit avec femme et enfants à Verviers, où déjà deux de ses fils avaient trouvé une situation. Il tenta de subvenir à son entretien en enseignant. En l?an 1830, le fils aîné trouva une autre situation à Liège,et son père l'y rejoignit avec sa famille. Son deuxième fils, Christian August, accepta le poste de directeur de l'usine textile Zachert à Zgierz, près de Lodz, en Pologne. En 1832 Ernst Wilhelm, au vu du succès de son fils à Zgierz, décida de l'y rejoindre et vendit ses biens. Il partit en charrette à cheval fin octobre 1832 avec toute sa famille, dont six enfants encore avec lui. Ils arrivèrent le 17 décembre. Hélas, neuf mois plus tard, ils refirent le chemin en sens inverse vers Liège, avec August cette fois. En raison de l?insurrection polonaise, les Russes avaient établi une barrière douanière, la frontière était fermée et ce fut la fin de l'industrie textile, entraînant misères et privations. À Liège Ernst Wilhelm et les siens s'établirent dans quelques chambres à l'arrière d'une maison. Les filles trouvèrent emploi dans des magasins, un fils comme apprenti chez un bouquiniste, et le père donna à nouveau des cours de langue française et allemande. La situation à Zgierz s'étant améliorée plus vite que prévu, le fils Christian August y retourna dès janvier 1834. Il devint indépendant et créa sa propre usine textile. Lors d'un voyage d?affaires en Allemagne, en 1835, il poussa jusqu'à Liège pour faire visite à son frère aîné. Au voyage de retour, il emmena avec lui sa soeur Emilie qui devait tenir son ménage. Deux ans plus tard, son frère Friedrich Karl quitta sa bonne place au Val Saint Lambert pour le rejoindre et entrer dans son entreprise. En 1838, Ernst Wilhelm entreprit, à 78 ans, ce long voyage vers Zgierz avec sa femme et trois enfants, afin de se rapprocher de ses fils. Il mourut à Zgierz deux ans plus tard et sa femme, de 24 ans plus jeune, le suivit huit ans plus tard dans la tombe. La famille Moes était très active dans l?Église Évangélique d?origine luthérienne, du 17ème siècle jusqu?à la fin du 18ème. C?est à partir de Ernst Wilhelm que la vocation change et que enfants et descendants se muent en hommes d?affaires avertis. Ernst Wilhelm, après avoir fait des études de professeur notamment en langue française et une partie de ses études de théologie, envisageait de remplacer son père comme pasteur à Menzerath-Monschau. Un autre fut nommé, mais Ernst Wilhelm obtint par contre un poste commercial aux usines textiles Bernhard Scheibler à Monschau, firme qui employait alors six mille personnes. Il était un peu, par alliance, de la famille des drapiers Scheibler, son oncle Gaspar Ernst Moes ayant épousé la s?ur de Johann Heinrich Scheibler, surnommé « le roi sans couronne du drap en Europe » (cf « Monschau und das Monschauer Land », Horst Ziethen Verlag), bâtisseur de la Maison Rouge (Rote Haus) de Monschau, célèbre bien au-delà des frontières pour son architecture, son célèbre escalier, ses meubles. Cette superbe maison est le symbole de la ville de Monschau. Le bâtiment était à la fois maison d'habitation, comptoir et site de production du plus puissant drapier Johann Heinrich Scheibler qui rendit célèbres les draps de Monschau. Le 21/06/1803, à quarante-trois ans, Ernst Wilhelm Moes épouse Agnes Voss, née le 18/04/1784 et donc alors âgée de 19 ans, à laquelle il donnera treize enfants. 01 : Catharina Eleonora Moes, née le 12/06/1804 et décédée le 1/08/1804 02 : Wilhelmina Moes, née le 1/08/1805 et décédée le 8/04/1807 03 : Gustav Friedrich Moes, né le 11/05/1807 et décédé le 6/05/1812 04 : Friedrich Karl Moes, né le 19/09/1808 et décédé le 29/08/1863. Il épouse Juliana Helbing, née le 26/07/1807 et décédée le 11/03/1901. 05 : Christian August Moes, né le 10/04/1810 et décédé le 11/09/1872. Il épouse, le 11/05/1837, Constancia Böse, née le 24/07/1817, laquelle décède le 4/05/1898. Ce couple a eu 15 enfants. 06 : Julie Christiane Moes, née le 9/04/1812 et décédée de la scarlatine le 13/02/1814. 07 : Julie Sophie Moes, née le 17/06/1814 à Monschau et décédée le 1/01/1890 à Bialystok. Elle a épousé en premières noces, à Aachen le 17/08/1837 Karl Arnold Krug, fils de l?industriel Karl Krug, dont elle a ensuite divorcé pour épouser Peter Hartmann, né à Aachen le 22/09/1822, directeur d?usine à Pilica, y décédé le 6/10/1874. 08 : Emilie Moes, née le 26/03/1816 à Monschau et décédée le 15/08/1895 à Dojlidy près de Bialystok. Elle s?est mariée le 26/11/1839 avec Friedrich Heinrich Adolf Körner, né le 12/02/1806, commerçant à Zgierz et décédé le 27/11/1855. 09 : Amalie Moes, mon arrière-grand-mère, née le 7/12/1817. Voir fiche "Nikolaus Brandenburg - Amalie Moes" I0 : Karl Wilhelm Moes, né le 8/06/1819 et décédé le 23/08/1870, marié en 1848 avec Luise Catharina Radzikowska. D?abord en poste à Liège, Karl Wilhelm Moes fut ensuite propriétaire d?une usine à Varsovie. Ce couple aura 6 enfants. 11 : Ernst Robert Moes, né le 17/03/1821. Atteint de débilité mentale suite à un choc sur la tête, il décéda le 23/04/1881 à Choroszcz. 12 : Gustav Adolf Moes, né le 26/06/1822 et décédé le 15/10/1825 d?une occlusion intestinale. 13 : Caroline Wilhelmine Moes, née le 28/02/1826 et décédée à Bialystok le 28/08/1898. Elle a épousé en premières noces (1850) Bernhard Prosper Mark (° 28/02/1811 et + 21/12/1850). De ce mariage est née Marie Constantia Mark, née le 28/02/1851, deux mois après le décès de son père. Veuve , Caroline Wilhelmine Moes s?est remariée le 21/09/1851 avec Friedrich Heinrich Engels (° 12/04/1824, industriel dans la teinturerie à Bialystok où il est décédé le 10/02/1888). Marie Constancia Mark est décédée à Bialystok le 8/09/1905. Le 14/04/1870, elle avait épousé Benno Klein, né le 19/10/1832 à Meseritz bei Posen. Ce dernier était industriel à Choroszcz et vivait chez son fils à Kiev au moment où le livre de Carl vom Berg fut écrit (1911). | |||||||
Maria Voss (18/04/1784-) | ||||||||
Dont |
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Source 1 lapommerage |