Descendance de

Ou peut-être mariés à Versailles, France.

Ils habitèrent d'abord 33 rue de Locht à Bruxelles mais déménagèrent peu après 28 rue des Palais. En 1903, ils firent construire la villa Jeannot à front de digue ouest de Duinbergen, à côté de l'hôtel Pauwels, sans se douter qu'ils signaient là le futur mariage de trois de leurs filles avec les trois frères Waterkeyn qui occupaient la villa voisine.

Ils acquirent en 1909 une vaste propriété de campagne à Cappelle-St-Ulric (Kapelle St-Ulrik), située entre Grand-Bigard et Ternat. L'imposante maison, à l'allure de château avec sa tour, ses nombreuses dépendances - dont une chapelle et une orangerie - et son parc avaient été fort bien aménagés vers 1880. Henri et Laure le cédèrent en 1929 aux Sœurs du Rédempteur et de la Sainte Vierge, un ordre français. Il fut pendant la dernière guerre, le quartier général des Allemands du canton d'Assche et réinvesti ensuite par les sœurs; il est aujourd'hui une maison de repos et de convalescence, partiellement dirigée par la Congrégation des Soeurs et une mutuelle.

Lorsque leur habitation de la rue des Palais, et les bureaux et magasins de la manufacture  adjacents à Bruxelles furent expropriés par l'Etat pour y construire un fort important bâtiment ministériel, Henri acquit avenue Roger Vanden Driessche, à Woluwe-St-Pierre, à un jet de pierre de l'hôtel Stoclet - œuvre majeure de l'architecte Viennois Hoffman - au rond-point de l'avenue de Tervuren, un spacieux hôtel de maître sis sur un terrain de près d'un hectare.

Cette grande demeure, de style classique d'une finition fort luxueuse tant en façade que dans la décoration intérieure avec toutes boiseries en chêne, était dotée de beaux arbres et d'un jardin richement planté et il y fut ajouté une piscine. Elle vit s'y tenir, des années durant, de grandes réunions familiales tant estivales qu'aux fêtes de fin d'année, qui réunissaient outre de nombreux Legrand, les descendants des trois ménages Waterkeyn-Legrand qui se considéraient quasi plus frères et sœurs que cousins et cousines. La tradition fut reprise par Jos, le fils d'Henri et Laure, qui au décès de ses parents avait racheté la propriété au nom de la Manufacture qui portait son nom, issue de partage entre les "trois Louis".